Commune de Pérols : une référence en matière de pratiques clientélistes municipales.
2014-2020 : A Pérols nous assistons à l’explosion du clientélisme municipal.
Observons les méthodes qui ont permis à l’actuelle majorité de Pérols d’être réélu et ainsi conserver le contrôle de la ville.
Un certain nombre de pratiques politiques clientélistes ont atteint leur apogée.
Pérols, la ville plutôt aisée de la banlieue de Montpellier, n’avait pas le marqueur communautariste qu’elle a aujourd’hui.
Avant il s’agissait « d’arranger les bidons », on s’affranchissait de certaines règles pour donner un coup de main à quelqu’un qui était en difficulté.
Cela relevait certes d’une mécanique d’influence mais ce n’était pas directement électoraliste.
Aujourd’hui à Pérols plus qu’ailleurs le phénomène du clientélisme politique s’est institutionnalisé et il a des conséquences sur les modalités de gouvernance.
Les promesses aux amis électeurs passent bien avant l’intérêt général.
Comment expliquer qu’un Maire ait fait le choix de céder sur des Principes Républicains et des Principes d’une Démocratie moderne plus participative et plus équitables ?
Comment expliquer qu’un maire qui a perdu toute autorité politique doit maintenant composer avec de nouvelles forces agissantes installées à Pérols et extérieures à Pérols (Conseil de Métropole, Cercles..).?
Comment expliquer que la commune de Pérols a été au fil du temps, bradée par abdication face aux règles d’un business lucratif sans négocier des contreparties de services publics ?
On se donne ici des libertés, on donne des droits, des reconnaissances de singularités, voire des privilèges, ….. ON est Élu !
L’élu a recours à une espèce de « fausse monnaie » parce qu’il n’est plus en mesure de produire ce que produisaient les majorités politiques avant.
Cette problématique vient seulement manifester l’impuissance publique, l’incapacité qu’a le Maire à faire, à bien gérer … alors il donne à voir. (Le « brillant » du cœur de
ville )
Le clientélisme s’est avéré un instrument redoutablement efficace dans la conquête du pouvoir, mais désormais il s’avère aussi utile pour gérer le pouvoir et le conserver.
Le déroulement de la dernière campagne aux municipales nous a démontré tous ses effets pervers mais efficace en terme de résultat.
La réponse urgente à ce phénomène délétère, c’est d’une part, le retour à la création de services publics de qualité sur le territoire et, d’autre part replacer l’intérêt général au dessus de l’intérêt personnel de l’élu et des « amis »
A Pérols l’équipe municipale au pouvoir est incapable de changer le paradigme : Trop longtemps habituée à recevoir une ressource financière élevée, (le confort financier) trop habituée à flamber avec l’argent public provenant essentiellement d’une imposition locale des plus élevées du département, trop habituées à des pratiques douteuses de clientélisme de clans, de corporations, trop habituée à la fête populaire, trop habituée à la manipulation et au mensonge par omission.
Année après année, ces pratiques essentiellement élitistes ont créé, le séparatisme, le clivage, l’injustice sociale, dans notre commune qui est paradoxalement l’une des plus agréables à vivre.
« Il y a les gens du village et leurs « Amis » et il y a les Autres »
Le Maire, indigne, propose aux Autres qui ne sont pas contents, de quitter le village.
Peut-on encore appeler cela la démocratie, l’équité sociétale, la justice, la solidarité, .. ?
Que sont devenues les promesses d’une Démocratie Citoyenne et du vivre Ensemble ?
Commune de Pérols : « Un pouvoir installé en pactisant avec le communautarisme. » Et on s’étonne de l’abstention des jeunes !
Un exemple de favoritisme masqué : Cette question très ciblé au dernier conseil municipal ?
Soyez curieux, combien de bâtiments neuf ont été construit en cœur de village?
Qui va bénéficier d’une devanture neuve payée par la commune ?
Si vous trouvez…. vous comprendrez l’effet pervers du clientélisme municipal ! L’opposition novice ou complice participe aussi à ce clientélisme municipal :
Rien ne changera.