Jour : 14 février 2022

Prévenu par des riverains, ci dessous la vidéo de l’abattage de plusieurs arbres en ZAC du Méjean .

Photo google du terrain avant l’abattage.

Maintenant se pose la question qui à donné l’autorisation et pourquoi?

Souvenons-nous!
Le permis de construire refusé, … monsieur le Maire a autorisé l’érection de ces deux antennes.

Gouvernance à la Mairie de Pérols :
Stratégie absurde :
« Comment faire pire en faisant croire que c’est mieux  »

Lire notre article du 18 juillet 2021, clic ici.

Une analyse  un peu longue, mais c’est notre analyse de la gestion « économique » de notre commune.

C’est mieux qu’aucune analyse comme le pratique la majorité actuelle.

Puisque le Maire est un expert de la rétention de l’information nous vous proposons nos travaux de suivi et d’analyse des finances communales (2013 – 2026)

« Extrait de notre suivi du plan d’affaires de fin 2013 à fin 2026  (hypothèse moyenne)

Analyse technique du budget 2022 avec compte administratif de 2021 « prévisionnel »

L’évolution moyenne sur 7 ans (2013 – 2021) des recettes de + 2.46% par an correspond à l’évolution des Bases fiscales.
Ceci démontre que la commune ne crée plus de nouvelles recettes autres que fiscales.
Depuis 7 ans elle vie au dessus de ses moyens (rappel des observations des la CRC)

Baisse de ressources réelles hors levier des taux et des bases de – 0.5 % en moyenne par an et augmentation démesurée des dépenses (+ 3.94 % en moyenne annuelle ) conduisent les finances de la commune vers un déficit structurel qu’il faut combler par une hausse des taux d’imposition.

C’est une « entreprise territoriale » en forte perte de chiffre d’affaire faute de performance de développement et de croissance des résultats.
C’est une démonstration d’un échec des actions de développement économique et des interventions de rayonnement et d’animation de l’économie locale.

Stratégie absurde « Faire pire en faisant croire de faire mieux  » !

La stratégie d’investissement ne permet pas d’anticiper sur les difficultés futures – L’avenir du gymnase Colette Besson qui coûte chaque année près de 500 000 € de frais d’exploitation,
– l’avenir de la cave coopérative, qui a couté 450 000 €
– l’avenir des établissements recevant du public, identifiés vétustes et hors normes, (gymnase de la Tour.. ) (risque d’amendes)
– L’intérêt général des investissements sur des parkings de cœur de ville (1 million d’€ pour un parking centre village ?)
– l’avenir des zones sud de Pérols caractérisées « zones à risque d’aléas climatiques inondables. …

La reconstruction de la zone du Fenouillet a trop tardé.
Cela a créé un manque à gagner en terme de recettes fiscales de près de 600 000 € en 4 ans (compensée par les entreprises installées dans la zone Ecopole)

L’activité commerciale intrinsèque au cœur de ville stagne. (un commerce se crée à la place de deux qui ont fermé.)

L’encours de la dette se réduit et permet de dégager une économie insuffisante des charges financières.

Couts de la dette et frais bancaires:
supérieur à 1 millions d’€ par an.

Le résultat comptable se réduit chaque année et le fond de roulement est à reconstituer.

Fonds de roulement fin 2021 :
Résultat de l’exercice = – 1,3 millions d’€ !

Le budget 2022 voté en conseil municipal n’apporte aucune correction et ne réduit pas la charge des impôts locaux.

Il faut rappeler que la surimposition pratiquée à Pérols (+ 36 %) participe depuis 6 ans à la baisse du pouvoir d’achat des habitants propriétaires et à la réduction des marges des artisans et commerçants installés sur le territoire de la commune.

Ainsi pour les années à venir sans réduction des taux d’imposition il y très peu d’espoir de relancer l’économie locale source de nouveaux profits et nouvelles recettes communales.

Pérols restera trop cher pour accueillir, des populations plus jeunes et des nouveaux commerçants .

Sans un programme drastique de réduction des charges de fonctionnement il n’y aura pas une capacité d’autonomie d’investissement suffisante pour envisager une réelle amélioration quantitative et qualitative des services publics proposés par la municipalité (seulement l’accessoire, le superficiel, le flambant, … ).

Le budget voté en conseil municipal du 2 février 2022 n’intégrant aucune de ces recommandations entraînera, une année de plus, la commune dans le déclin financier mais aussi le déclin politique.

La forte baisse des dépenses de fonctionnement en 2022 n’est qu’un trompe l’œil ! (abandon de pouvoir sur les crèches , transfert de charges sur une association communautaire)

Bien sûr, si monsieur le maire conteste notre analyse, il nous doit la publication de la sienne.

La question reste posée « élus de la majorité pouvez vous expliquer et justifier vos votes au dernier conseil municipal:
1/ Celui du maintient des taux d’imposition
2/ Celui de l’approbation du budget primitif 2022 ?

Une réponse individuelle nous rassurerait sur votre utilité d’élu « conseiller municipal du groupe majoritaire ».