Un Pérolien nous a écrit
La nouvelle municipalité parle sans arrêt des dettes laissées par l’ancienne municipalité pour justifier, entre autres, ses difficultés de gestion actuelle, et son obligation d’augmentation massive des impôts des Péroliens. Si on rajoute les pénalités logements sociaux, les augmentations des salaires du cadre C des personnels municipaux, et tout le reste, il est évident que la nouvelle municipalité n’y est vraiment pour rien !!
C’est tout du moins ce que clame et qu’essaye de prouver en permanence le nouveau chef de la majorité, qui a visiblement des signes d’Alzheimer évidents (oubli des événements les plus récents).
Et oui, il oublie qu’il a emprunté en 2 ans pas moins de 4.000.000 € (alors que la commune n’avait plus la confiance des banquiers du fait de sa position au bord du gouffre) !
Il oublie qu’il a trouvé dans les caisses de la commune, en avril 2014, plus de 2.500.000 € de liquidités, qui couvraient largement les dettes à court terme de la mairie et les restes à réaliser d’investissements et laissait même une trésorerie complémentaire de 600.000€ environ (voir rapport du percepteur en mai 2014 !)!
Il oublie, arrivé à la fin du rapport du percepteur qu’il a pourtant réclamé lui-même, le début de ce rapport qui préconise, entre autres, de serrer les boulons sur la gestion et d’augmenter les recettes de la commune. Du coup,
Il oublie qu’au cours des 2 premières années de mandat, le coût des festivités a été multiplié par plus de 2 !
Il oublie qu’il a recruté depuis son arrivée 5 cadres A, qui ne sont pas toujours, voire même jamais à ce niveau de rémunération, vraiment nécessaires au fonctionnement d’une commune en difficulté !
Il oublie de faire des économies de gestion au jour le jour !
Il oublie que ce n’est pas en période de difficultés financières qu’il faut faire des investissement lourds pour constituer un patrimoine immobilier qui sera peut-être utilisé dans une dizaine d’années ou plus pour faire on ne sait pas quoi !
Il est même allé jusqu’à oublier d’écouter certains de ses collaborateurs directs, quoique nommés par lui, lorsque ceux-ci essayaient de le raisonner, d’où la démission des plus courageux, soit totale, soit uniquement des responsabilités qui leurs avaient été attribuées en qualité d’élus municipaux !