LE 15 Octobre 2015 la Mairie de Pérols accordait trois permis de construire sur la future ZAC « Saint Vincent », à trois sociétés immobilières IDEOM, PRIMALIS, et HELENIS. Permis de construire affichés dans la foulée (16 Octobre 2015)
Le projet porte sur trois bâtiments pour lesquels des questions essentielles demeurent non considérées, telles que la hauteur des immeubles culminants à 13,5 mètres, (1/2 niveau de parking semi enterré, + 2 Niveaux, + Attique….soit 3 Niveaux ½), la densification (+ de 200 logements !), la circulation, le stationnement, …etc., le tout dans une zone uniquement pavillonnaire et résidentielle.
Devant un tel projet, inacceptable en l’état, qui n’a nul égal sur toute la commune de Pérols, les riverains avaient deux mois (soit jusqu’au 15 Décembre 2015) pour un recours des tiers contre ces permis de construire.
Ainsi, trois recours gracieux ont été déposés contre ces trois permis de construire par l’intermédiaire d’un avocat à Montpellier, adressés à la Mairie de Pérols, pointant les illégalités des permis tant sur les caractères externes des permis (dossiers incomplets) que interne (illégalité au regard du PLU de Pérols et contradiction avec le SCOT de l’agglomération de Montpellier, violation du code de l’Urbanisme au regard de la densité existante..). Suite à ces recours reçus en Mairie de Pérols le 15 décembre 2015, il était bien évidement attendu une réponse de Monsieur le Maire RICO.
Cette réponse fut envoyée le 12 Janvier 2016, aux requérants individuellement ainsi qu’au Cabinet d’avocats représentant les requérants.
Il y est clairement spécifié que le projet va demeurer en l’état et qu’aucune modification n’est envisageable.
Lors de la cérémonie des vœux 2016 de la Municipalité de Pérols, en la salle Yves Abric le vendredi 8 janvier à 19h, devant environ 300 personnes témoins, Monsieur le Maire RICO a fait le bilan de l’année 2015 de sa municipalité, et seul en estrade, dans une salle sonorisée et au micro, a évoqué le projet de la ZAC St Vincent, et a indiqué que 16 « mécréants », avait déposé un recours contre le projet. Il voulait parler en fait de 2 procédures distinctes :
– Une portée par un particulier riverain immédiat du projet.
– Une portée par un groupe de 15 requérants également riverains.
Il a ensuite évoqué le fait que l’un d’entre eux au moins pouvait être dans la salle, et qu’il « ne se laisserait pas faire », indiquant qu’avec l’aide de l’avocat de la ville, il comptait :
– « mettre les requérants, ces voyous, au Pénal »,
– Et « demander 1,2 M€ de dommages et intérêts », sous couvert que le retard imputé au projet de la ZAC (3 ans ?) pèserait ce montant dans les finances communales (pour mémoire : pénalité annuelle carence logement sociaux =+ de 400k€/an.
Le ton et les propos relevaient largement de l’intimidation, voire de la menace.
Le maire à ce moment-là, n’as non seulement pas tenu compte de l’avis des riverains (qui souhaitent une modification du projet et non son abandon), mais était prêt à se retourner violemment contre eux si le projet ne devait pas aboutir rapidement.
Le fait de proférer cette menace au pénal contre ses administrés (qui pour beaucoup ont voté pour lui et soutenu pendant sa campagne), est non seulement de la vraie intimidation, mais il dépasse ses prérogatives et se substitue au promoteur G.G.L seul dépositaire des permis de construire. Et seul G.G.L (Primalis, Ideom, Hélénis) peut prétendre à un préjudice et attaquer les plaignants. GGL a donc trouvé en RICO leur meilleur défenseur.
En plus il s’agissait d’un recours « Gracieux »…donc « pour discuter »
Le Maire Rico a aussi par courrier A.R convoqué en Mairie chacun des plaignants.
Un passage du courrier de l’avocat aux plaignants concernant le courrier du maire donne le ton :
Le Maire soutient en fin de courrier que les recours seraient « dilatoire et injustifié » et retarderaient le projet de logements sociaux sur le territoire de la commune.