Monsieur le maire a mis tout le service communication à tourner et retourner les chiffres des finances pour leur donner une coloration agréable, pour son responsable dans le dernier « L’ACCENT PÉROLIEN N° 42 ».
Monsieur le maire, un lecteur nous a envoyé une première analyse que nous partageons complètement.
Premier point :
Monsieur le maire, vous semblez vous attribuer tout le mérite de la suppression de la taxe d’habitation et son impact positif sur le pouvoir d’achat des péroliens.
Je vous rappelle que vous n’y êtes pour rien ! C’est une décision gouvernementale.
Second point :
Il ne vous a pas échappé que, depuis la suppression de la taxe d’habitation, seuls les propriétaires fonciers supportent l’essentiel de la pression fiscale locale.
Vous vous gardez bien de préciser que toutes vos dépenses festives, vos dépenses d’investissement inutiles (fontaines, portes d’entrée de ville…) et l’entretien des équipements publics sont financées par une seule catégorie de contribuables : les propriétaires fonciers et leurs taxes foncières.
Troisième point :
Le gain de pouvoir d’achat qui a été donné d’une main aux propriétaires fonciers avec la suppression de la taxe d’habitation est en train de leur être progressivement enlevé de l’autre main avec la hausse continue des taxes et autres impôts .
Vous allez nous expliquer que la hausse de la taxe Gemapi, de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères… ce n’est pas vous !
Expliquez-nous pourquoi vous n’avez jamais compensé la hausse mécanique des bases d’imposition foncières (ah oui ce n’est pas vous ça!)
par une baisse des taux d’imposition (que vous voyez en conseil municipal : ça c’est vous !) ?
La réponse est simple : maintenir votre excédent de 2 millions d’euros par an pour réaliser vos chères (horriblement chères) lubies : fiestas, bodegas, « rayonnement » festif, animations taurines, investissements inutiles et tapé à l’œil (fontaines, portes d’entrée de ville)… pour vous permettre d’apparaître dans le journal d’information local ! Cela ne s’apparente-t-il pas à de la fabulation ?
Vous voyez, monsieur le maire, il y a bien des façons de présenter la « vérité des chiffres ».
Vous nous avez présenté votre vérité dans l’accent pérolien, nous vous proposons une autre lecture, la nôtre dans quelque temps.