On vous informe.

L’Observatoire de REcherche Montpelliérain de l’environnement (Oreme) a accueilli le séminaire annuel du service d’Observation des impacts des inondations.

Voir carte de l’aléa de synthèse, submersion marine et débordement fluvial. Au bas de cet article.

  • Cet événement qui se tiendra sur le campus Inrae Hydropolis Lavalette (salle exp’eau du bâtiment Delta) est ouvert à tous et sans inscription.

  • « Nous allons essayer de comprendre les dommagesliés aux dernières inondations et montrer nos résultats à nos partenaires et au public », explique pour l’Essentiel Montpellier Pierre Balzergue, ingénieur d’études Inrae à l’UMR G-eau.

  • « Le but est de transmettre les fruits de notre travail à d’autres scientifiques et aux politiques publiques locales pour limiter les impacts des inondations mais aussi à la population afin qu’elle se protège mieux », poursuit-il.

  • Cette année, il sera question tout particulièrement des entreprises inondées et de l’agriculture péri-urbaine. Selon Pierre Balzergue, cette dernière peut jouer un rôle dans la réduction du risque d’inondation.

  • « Près des villes, les zones agricoles qui se trouvent à proximité des cours d’eau n’ont pas été urbanisées. Quand ceux-ci débordent, ces terres peuvent servir de lieu de stockage de l’eau et éviter donc d’inonder les zones urbanisées. »

  • « En les aménageant, elles peuvent servir de grand bassin avant que l’eau ne reparte plus bas dans le versant ou dans la ville », conclut l’ingénieur.

Zoom sur bassin versant de l’Or (Pérols)

  • Le SO-II a été lancé en 2020 et fait partie de l’Oreme. Son objectif est d’améliorer la connaissance sur la question des impacts des inondations sur le territoire méditerranéen local.

  • Il comprend le Bassin versant du Lez, le Bassin de l’Or ainsi que leurs bandes littorales.

  • Pour cela, il observe tout au long de l’année l’état d’adaptation des bâtis de notre région, utilise son réseau de citoyens qui témoignent de l’évolution d’une inondation lorsqu’ils en ont été victimes et analyse ensuite son impact par un retour d’expériences.

  • Le SO-II rassemble actuellement 20 chercheurs et autres experts montpelliérains avec des profils variés (économistes, sociologues, urbanistes, géographes, épidémiologistes, hydrologues…).